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Guillaume Dolidon, rencontre avec un spécialiste du droit des affaires


Guillaume Dolidon est le fondateur du cabinet Dolidon Partners. Avocat de formation, sa carrière a connu 3 temps forts. Guillaume a fait ses classes au sein de grands cabinets internationaux : Salans Hertzfeld & Heilbronn (aujourd'hui connu sous le nom de Dentons), et Shearman & Sterling LLP. Sa carrière prend son premier tournant majeur lorsqu'il devient associé au sein du cabinet d'avocats Aklea en 2010. Après un passage de 3 ans chez Brandi Partners au Brésil, cet entrepreneur dans l'âme fonde son propre cabinet en 2012, Dolidon Partners. Entre une adaptation à toute épreuve et un engagement inconditionnel pour les clients, Guillaume Dolidon nous a confié sa recette de la réussite.


Les qualités primordiales de Guillaume Dolidon


L'adaptation, c'est le maître-mot. Sans cette faculté, un avocat ne peut évoluer. Cette qualité revêt d'autant plus d'importance au regard des deux dimensions intrinsèques à ce métier : la dimension du conseil, suivie de la dimension technique.

L'adaptation toujours, dans un but de conformité avec la culture de l'entreprise et des méthodes qu'elle pratique. Guillaume perçoit l'approche de son métier d'avocat sous un mode plus formel, celui de l'entreprise.


Gagner en expérience et devenir un bon manager


Dans un autre registre, Guillaume estime que l'expérience est un talent nécessaire pour avancer. Le concernant, elle lui a permis d'apprendre sur le tas la fonction de management. ll est nécessaire de ne jamais perdre de vue qu'un cabinet d'avocats est semblable à une PME, avec la particularité d'avoir des collaborateurs à gérer. Si pour certains il s'agit d'une faculté innée, d'autres comme Guillaume estiment qu'elle s'apprend. Un avocat ne naît pas manager, il le devient lorsqu'il s'associe ou fonde son cabinet, inéluctablement. Par ailleurs, les formations juridiques ne dispensent pas de cours de management

: c’est une vraie lacune ! . Pour pallier la difficulté d'être à la fois chef d'entreprise et avocat dans une structure humaine, il a dû développer le talent de manager. Notre invité ajoute qu'en cabinet, le management est transversal. Gestion des fournisseurs, RH…, il faut savoir être un véritable couteau suisse et savoir déléguer certaines tâches aux collaborateurs . En effet, ne perdez pas de vue que l'objectif majeur demeure de faire progresser l'entreprise et de s'attacher à son développement économique. Entretenir sa clientèle et continuer le travail technique sont deux tâches différentes du management, mais indispensables.


Ne pas avoir peur d'échouer


Au travers de notre conversation, l'empreinte professionnelle anglo-saxonne de Guillaume Dolidon resurgit. L'avocat nous confie qu'il ne faut pas avoir peur d'échouer. Son expérience a voulu qu'il exerce deux ans dans un cabinet naissant. À peine âgé de 40 ans, il y a expérimenté l'entreprenariat. Envoyé au Brésil, la conjoncture de l'époque l'a conduit à développer une expertise sur ce pays. Le développement de ce nouveau marché et la création de cette nouvelle implantation ont tissé la suite des ses aventures. Quelques années plus tard, il a pris le pari de fonder son propre cabinet.


Une vision du recrutement


Si le cabinet compte aujourd'hui 12 personnes, Guillaume recrute régulièrement. Selon lui, les recrutements se font en fonction du modèle vers lequel l'entreprise évolue. En ce sens, les besoins en recrutement diffèrent. Chez Dolidon Partners, la notion de conseil prévaut sur celle de prestation de service. Conseiller des clients implique un fort engagement de la part des avocats. C'est cette qualité qu'il souhaite voir transparaître au travers des candidats qu'il rencontre. Outre les excellentes formations juridiques françaises que suivent les candidats, il estime que cerner une personne lors d'un entretien n'est pas chose aisée. Le cursus ne fait pas tout, et parfois, percevoir l'engagement et la responsabilité d'un futur collaborateur, peut s'avérer épineux. Prenant soin de différencier la prise de responsabilité (vis-à-vis d'un client) de l'autonomie et de la prise d'initiative, il demande à chaque candidat d'avoir la volonté de s'inscrire dans cette démarche. Il aime se comparer à un médecin de famille. Dans un premier temps, il émet un diagnostic de la situation de ses clients, dans un second, il passe au traitement, enfin, il veille à la bonne exécution des tâches techniques. Le fondateur de Dolidon Partners confesse avoir eu une approche traditionnelle du métier dans le passé, basée sur des compétences techniques. Il accorde aujourd'hui de l'importance à l'ambition. Il aime à imaginer que les candidats qu'il rencontre souhaitent s'inscrire au cabinet dans la durée, et qu'ils caressent l'espoir de prendre un jour sa place. L'âge n'est pas un sujet pour lui, les jeunes collaborateurs peuvent rapidement devenir associés chez Dolidon Partners.


Attirer les candidats dans un marché concurrentiel


Guillaume Dolidon apprécie confier ces recrutements à Rinnovo. Outre le fait de passer par un cabinet de recrutement, lorsqu'il rencontre les candidats, il attache de l'importance aux éléments suivants : donner des perspectives de développement dans l'entreprise, faire adhérer le candidat aux pratiques du cabinet, et l'associer à moyen terme à des fonctions de management. Par ailleurs, Guillaume Dolidon privilégie la transparence lorsqu'il recrute.



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