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Spécialiste en droit de la propriété intellectuelle : portrait de François Deschamps

François Deschamps a fondé TMARK en 1993. Ce cabinet spécialisé en droit de la propriété intellectuelle a depuis fait des émules. À cette époque, la propriété intellectuelle n’en était qu’à ses prémices. Si cette discipline intéresse aujourd’hui davantage de juristes et notamment d' avocats, elle n’en demeure pas moins facile d’accès à des non-initiés. Selon François Deschamps, travailler en droit de la propriété intellectuelle implique de détenir certaines compétences.


Le droit de la propriété intellectuelle, aux frontières du juridique et de l’artistique


François Deschamps ne cache pas que ses choix de carrière ne se sont pas dirigés par hasard vers le juridique, et plus précisément la propriété intellectuelle. Le droit de la propriété intellectuelle regroupe la propriété industrielle (brevets, marques, créations, modèles et dessins) et la propriété littéraire et artistique traitant des droits d’auteurs par exemple. Ces différentes disciplines ouvrent le champ à la créativité et la subjectivité. Ce sont ces attraits qui ont tout de suite plu à François. Conseil en propriété industrielle demeure la profession juridique se rapprochant au plus près du domaine artistique et de l’innovation. Son métier consiste aujourd’hui à mettre en place des stratégies de propriété intellectuelle auprès des marques, selon le régime de la propriété intellectuelle. Celle-ci repose sur la protection et la défense de droits de propriété d’une marque. Par ailleurs, les cabinets de conseils font des démarches pour les créations de leurs clients, en mesure d’obtenir un droit exclusif. Par exemple, un cabinet de conseil en droit de la propriété intellectuelle apprend à lutter efficacement contre la contrefaçon à ses clients et les rend propriétaires de leurs modèles et créations (sac à main, tableau, meuble…).


Les qualités requises pour faire carrière dans le droit de la propriété intellectuelle


Au regard de son expérience chez Tmark, François Deschamps a pu dégager quelques qualités et compétences qui lui semblent nécessaires pour faire carrière en tant que juriste en propriété intellectuelle :


  • Avoir un bon instinct.


  • Faire preuve d’ouverture d’esprit et accepter de sortir des sentiers battus du droit habituel.


  • Aimer rendre service. Le conseil est un métier de service avant tout. Rendre service implique d’aller au devant des demandes des clients, et d’anticiper leurs besoins de protection au regard de leur activité (risque de contrefaçon, droit d’auteur à protéger en prévision d’un potentiel plagiat, etc).


  • Être en capacité de se mettre à la place de ses clients, en outre, des marques dont l’objet est de protéger leurs propriétés (dessins, identités graphiques, etc).


  • Évoluer avec la profession. Au début,le droit de la propriété intellectuelle s’intéressait davantage aux brevets d’invention, véritable moteur initial des cabinets de conseils en propriété industrielle. Aujourd'hui de plus en plus de marques s’adressent à ces professionnels pour protéger l’ensemble de leurs propriétés et pas uniquement une invention au sens premier du terme. Ainsi, ils s’intéressent aux modèles, bases de données, logos, slogans, etc.


S’associer en droit de le propriété intellectuelle


François Deschamps, expert en droit de la propriété intellectuelle du cabinet Tmark, a décidé de s’associer dans les années 90. Selon lui, il est crucial d’avoir une entente cordiale avec ses associés mais surtout une vision commune. Le juriste évoque la notion d’affectio societatis. Cela désigne une volonté commune d’association entre plusieurs personnes physiques ou morales. Si cette volonté n’existe plus, l’association prend fin. Rien ne sert de baisser les bras au moindre obstacle. Quel que soit votre domaine, juridique ou non, s’associer n’est pas toujours rose. Si la confiance et la convergence vers des projets communs demeurent, alors vous allez dans la bonne direction. Cela fait près de 30 ans que les associés de Tmark, se soutiennent et avancent main dans la main. Fidèles, ils ont maintenu leur niveau de confiance et ont su faire preuve de souplesse. François désigne à juste titre que les associations parmi les juristes en droit de la propriété intellectuelle sont souvent plus durables que parmi les avocats.


Recruter en droit de la propriété intellectuelle


Le cabinet Tmark compte aujourd’hui 10 collaborateurs. S’il recrute en ce moment, François ne cache pas que la crise n’est pas sans impact sur la profession et laisse planer des incertitudes. Selon François Deschamps, cette profession juridique a changé et attire de plus en plus de candidats. Dans un sens, cela permet d’affiner les cibles lors des recrutements et offre un plus grand choix de candidatures. Nous avons eu la curiosité de l’interroger sur ces critères de recrutement :


  • Détenir un diplôme en propriété intellectuelle s’avère un prérequis. Il s’agit d’un domaine spécifique qui demande des connaissances et une formation précises. Les profils de type universitaires et anciens élèves du CEIPI (le Centre d’Études Internationales de la Propriété Intellectuelle) sont des pièces maîtresses dans la constitution d’une bonne équipe.


  • Le candidat doit avoir conscience du projet du cabinet et adhérer aux valeurs de l’entreprise. Il ne suffit pas d’avoir envie de travailler en propriété intellectuelle, il faut être en phase avec son recruteur.


  • Le stage en droit de la propriété intellectuelle demeure un préalable pour s’assurer que le milieu nous sied. En effet, non seulement il débouche régulièrement sur une embauche, mais il permet aussi d’en savoir plus sur les gens de la profession. C’est un petit monde !


  • Mieux cerner la personnalité des juristes avec le recours d’un cabinet de recrutement. C’est un travail et processus de longue haleine que de s’assurer qu’un candidat matche tant sur le plan professionnel que personnel. Le rôle du cabinet de recrutement sera non seulement d’enquêter sur le candidat dans sa globalité (recherches sur ses expériences, entretiens pour apprendre à le connaître, etc), mais aussi de s’assurer de la fiabilité du juriste en droit de la propriété intellectuelle. Le cabinet de recrutement Rinnovo accompagne justement les cabinets de conseils en droit de la propriété intellectuelle dans la recherche de leurs futurs collaborateurs.


  • Un juriste en droit de la propriété intellectuelle doit avoir une culture générale solide, et ne pas se cantonner au code du droit des marques, des brevets et des droits d’auteur. En effet, au cours de sa carrière il croisera une multitude de typologies de clients, issus de secteurs variés (artistique, industriel, design…). Au-delà de cela, François ajoute que le savoir-faire implique une connaissance du passé, du présent et du futur. Comprendre le monde qui nous entoure, l’analyser, en le comparant aux différentes époques et prospectives, c’est un atout de taille.


François Deschamps indique que la réputation de son cabinet en droit de la propriété intellectuelle aide à recevoir un nombre de CV de qualité à chaque annonce d’emploi. Selon lui, les atouts à mettre en avant sont plus l’esprit d’équipe et le climat de travail agréable inhérents à Tmark , plus que l’aspect rémunération.


Vous l’aurez compris, le choix de travailler dans le droit de la propriété intellectuelle n’est pas un hasard. Si les cabinets ont bonne réputation sur le plan humain, des compétences techniques et professionnelles se révèlent indispensables. Vous êtes spécialisés dans ce domaine juridique ? Vous aspirez à changer de cabinet de conseil ou de cabinet d’avocats ? Le cabinet Rinnovo a régulièrement des offres d’emplois au sein de prestigieux cabinets.



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