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Comment être un bon manager et s’épanouir dans ses fonctions ?

  • antoinevalle
  • 21 juil.
  • 7 min de lecture

Savoir être un bon chef d’équipe ne se limite pas à donner des directives. Vos compétences relationnelles et organisationnelles feront toute la différence. Qu’il s’agisse d’instaurer un climat de confiance ou d’encourager l’autonomie de vos collaborateurs, vos choix d'organisation influencent l’efficacité de vos équipes. C’est pourquoi le cabinet de recrutement Rinnovo vous propose 12 clés afin d’exceller dans votre rôle de manager.


Être un bon manager illustré par un groupe de 5 collaborateurs en entreprise avec leur manager

Quelles difficultés rencontrent les managers ?


Si les managers restent attachés à leur rôle humain et stratégique, ils subissent un stress croissant et manquent d’accompagnement. Ces deux écueils les poussent à reconsidérer leur rôle afin de ne pas sacrifier leur bien-être sur l’autel de la performance. Pour dresser un portrait fidèle de la fonction managériale, une enquête menée par Hellowork a donné la parole à 701 cadres, dont 464 responsables d’’équipes.


Comme leurs équipes, les managers eux-mêmes ne sont pas à l’abri de l’anxiété. 81 % d’entre eux ressentent du stress au travail, dont 37 % de façon régulière voire permanente. Ce niveau élevé de tension pèse sur leur prise de décision quotidienne et leur capacité à garder une vision stratégique à long terme.


54 % des managers considèrent le manque de reconnaissance humaine comme la difficulté principale qu’ils rencontrent, devant la rémunération (42 %) et la surcharge de travail (39 %). De plus, 54 % estiment que le télétravail complique le maintien de la cohésion d’équipe.


Si 85 % des interrogés sont satisfaits d’accompagner leurs équipes et 61 % valorisent l’aspect humain, 28 % n’éprouvent plus ou pas d’envie de piloter des équipes, signe que le management n’est plus une fin en soi. D’ailleurs, 72 % des managers envisagent une réorientation de carrière, à court ou long terme.


Ces chiffres soulignent l’importance pour tout manager de gérer sa propre charge mentale (bien s’organiser, savoir dire non, prendre des congés) et de se ménager des moments de repos. Il est essentiel d’adopter soi-même un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Vous ne serez pas crédible si vous restez joignable 24h/24 alors que vous encouragez vos équipes à décrocher !



Les défis du management propres aux secteurs juridique et de la propriété industrielle


Les managers du secteur juridique et de la propriété intellectuelle font face à des défis spécifiques à leur activité.


Naviguer dans un environnement réglementé


Les managers des services juridiques et de la propriété industrielle sont obligés de composer avec un cadre réglementaire dense, où chaque nouveauté modifie les règles du jeu. Sans une veille partagée au sein de l’équipe, couplée à une mutualisation des informations en interne, les collaborateurs peuvent vite se sentir submergés. L’absence d’un référent thématique complexifie la synthèse des informations clés et se répercute sur la dimension opérationnelle.


Prendre le virage de la digitalisation


La digitalisation est un autre défi pour les managers de ces secteurs. L’intelligence artificielle, les legal tech et les outils d’automatisation promettent de réduire les tâches répétitives (relecture de contrats par exemple). Leur adoption est d’ailleurs plébiscitée car ces derniers libèrent les spécialistes pour des missions à plus forte valeur ajoutée. Un manager efficace saisit l’intérêt de ces outils et les promeut auprès de son équipe. Il veille aussi à former ses collaborateurs aux dernières technologies afin qu’ils ne perdent pas en performance.


Créer une dynamique collective bénéfique


Encourager des spécialistes aguerris (et autonomes !) à travailler ensemble requiert une posture de coordinateur. Lorsqu’il s’agit de développer un véritable esprit d’équipe afin de servir un même projet, le manque d’agilité ralentit la prise de décision et génère des doublons. Or il suffit parfois de réunir les collaborateurs de manière hebdomadaire pour partager les priorités et anticiper les points de blocage. En parallèle, le fait de mutualiser les bonnes pratiques, les retours d’expérience, voire des modèles de documents, facilite le lancement de nouveaux dossiers.


Attirer des talents rares et les fidéliser


Le marché de l’emploi des profils juridiques et PI est tendu. Charge aux managers de se distinguer en vue de retenir les profils rares (ou de les recruter grâce à Rinnovo !) Tout l’enjeu est de proposer un projet avec des missions variées et une culture managériale qui se démarque. Sans cet effort, les conséquences délétères se font vite sentir : turnover élevé, perte de productivité, coûts de recrutement et formation.



12 règles d’or pour être un bon manager en 2025 et s’épanouir dans ce rôle


De la posture à adopter face à vos équipes à la prise en compte de votre propre bien-être, voici 12 conseils à suivre pour être un bon manager et s’épanouir dans cette fonction.


1 – Impliquez vos équipes


Le leadership autoritaire est un modèle dépassé : préférez celui du manager-coach, prompt à favoriser la coopération. Cela commence par laisser les collaborateurs organiser leur travail. Encouragez les prises d’initiative : poser des questions, proposer des solutions, tester de nouvelles idées. Organisez des réunions régulières où chacun peut s’exprimer. Déléguez certains projets et soutenez les collaborateurs lorsqu’ils rencontrent des difficultés.


2 – Clarifiez les objectifs à atteindre


Trop peu de managers communiquent clairement leurs objectifs. Dès le lancement d’un projet, expliquez la stratégie globale. Assurez-vous que chaque membre sait en quoi son travail apporte sa pierre à l’édifice. La transparence sur les délais, les priorités et les ressources disponibles évite la confusion et les efforts inutiles. Afin de vérifier qu’il ne persiste pas de zones d’ombre, assurez un suivi régulier.


3 – Sachez écouter vraiment


De la part d’un manager, une posture d’écoute active prévient bien des malentendus et des frustrations ! Lors d’échanges formels ou informels, soyez attentif au langage verbal et non-verbal (ton et attitude) de vos interlocuteurs. Reformulez leurs propos pour vous assurer de comprendre leurs besoins et préoccupations. Posez des questions ouvertes pour les encourager à s’exprimer et adaptez votre réponse en fonction de leurs émotions. Les collaborateurs qui se sentent soutenus seront toujours plus impliqués et efficaces. Si besoin, orientez-les vers un soutien tel que le pôle RH ou le psychologue du travail.


4 – Félicitez vos équipes


Le manque de reconnaissance nuit à la motivation des salariés donc ne vous contentez pas de constater le travail accompli. Prenez le temps de remercier les membres de votre équipe et de valoriser publiquement leurs réussites. Cela favorise une meilleure ambiance au travail ! Félicitez les efforts et les résultats, même les plus modestes. Une observation pertinente est à la fois précise et constructive. Elle souligne ce qui a été bien fait et explique ce qui peut être amélioré. Les célébrations d’équipe sont également des moments de cohésion d’équipe à ne pas négliger.


5 – Faites preuve d’humilité


Visez l’exemplarité, en respectant les règles que vous fixez, qu’il s’agisse de ponctualité ou d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Admettez vos erreurs et montrez que vous pouvez vous remettre en question. Vos collaborateurs se sentiront légitimes d’en faire autant. Dites-vous qu’aucun manager n’a la science infuse. Soyez prêt à reconnaître quand une approche ne fonctionne pas et à prendre en compte l’avis de vos collaborateurs, même si c’est loin d’être une partie de plaisir. Cette posture d’apprentissage continu vous évitera de réitérer les mêmes erreurs.


6 – Bannissez toute forme de favoritisme


Il n’y a rien de pire que le sentiment d’injustice (le fameux « pourquoi lui et pas moi ? ») pour entamer la motivation des troupes. Évitez toute forme de favoritisme et traitez vos collaborateurs équitablement. Un bon manager offre à chacun le même niveau d’écoute, de soutien et de transparence, qu’il soit junior ou senior. Expliquez toujours vos décisions et vos critères d”évaluation. Une telle rigueur résonne comme une preuve d’intégrité et évite les ressentiments qui nuisent à la performance.


7 – Gérez les conflits d’une main de fer dans un gant de velours


Un désaccord mal traité a tôt fait de fragiliser une équipe. Ainsi, écoutez les parties impliquées, reformulez les points de désaccord puis faites en sorte de trouver un compromis acceptable, sans pour autant céder sur les règles de l’entreprise. Un bon manager ne fuit pas le conflit mais le prend à bras le corps. Cette intervention rapide évite que les tensions s’enveniment. Sachez être ferme et empathique, en posant des limites et en cherchant à comprendre les raisons profondes du conflit.


8 – Ne confondez pas suivi et micro-management délétère


Ne soyez pas ce manager rigide qui fait la pluie et le beau temps du haut de sa tour. Mieux vaut vous focaliser sur le collectif plutôt que sur les procédures rigides. En vous montrant trop directif, vous risquez de démotiver vos troupes. Dites-vous qu’un manager tyrannique coche toutes les cases du responsable toxique. Au contraire, soyez ouvert à la discussion. En somme, trouvez le juste milieu : fixez les étapes clés puis laissez une liberté d’action, tout en restant disponible.


9 – Veillez au bien-être de votre équipe


Aux yeux des salariés, l’équilibre entre la sphère privée et la sphère professionnelle est primordial. Favorisez autant que possible la flexibilité des horaires (voire du lieu de travail) pour concilier obligations personnelles et professionnelles. En pratique, il peut s’agir de faire preuve de souplesse au niveau des emplois du temps ou de limiter les réunions tardives.


10 – Misez sur la formation et l’évolution professionnelle


Un manager efficace mise autant sur lui-même que sur ses équipes. Pourtant, tous les responsables d’équipes n’ont pas forcément reçu la formation adéquate pour encadrer des équipes. Développez vos compétences managériales comme le management à distance, le leadership ou la gestion du changement, via des cours dédiés ou un système de mentorat. Incitez votre équipe à se former régulièrement. Les séminaires et les conférences ne manquent pas. ;-)


11 – Améliorez l’organisation collective


Un bon manager est garant de l’organisation collective. Pour vous y aider, il existe pléthore d’outils. Vous pouvez installer un tableau Kanban partagé pour suivre l’avancement des dossiers (À faire, En cours, À valider). Autre idée : formez votre équipe à la matrice d’Eisenhower. Le fait de distinguer l’urgent de l’important évite de plonger les collaborateurs dans un stress permanent.


12 – Ne perdez pas de vue votre propre bien-être


Ne vous oubliez pas ! En tant que manager, votre équilibre compte plus que tout. Planifiez chaque semaine un moment sans réunion pour faire le point. Vous pouvez faire une pause entre deux dossiers ou encore fixer un horaire au-delà duquel vous ne répondez plus aux e-mails. Plus vous montrerez que vous vous accordez des temps de repos légitimes, plus vous transmettrez ces bonnes pratiques à vos équipes et réduirez le risque de burnout.


Pour diriger une équipe avec brio, la recette miracle n’existe pas. Adaptez votre posture, vos outils et votre vision à la réalité terrain de vos équipes et vous aurez toutes les chances d’être un bon manager. Si vous souhaitez renforcer votre équipe dirigeante, faites appel à Rinnovo : notre cabinet de recrutement déniche les talents qui répondent à vos enjeux !

 
 
 

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